Eh voilà, après quasiment 5 semaines en Suisse, il est enfin temps pour nous de repartir! Nous disons à nouveau au revoir à nos familles et nos amis, mais comme c’est « que » pour 2 mois, l’émotion est bien différente cette fois-ci. Cette période « d’attente » nous aura permis de revoir plein de nos proches, et de leur faire de belles surprises, mais surtout, nous avons été très occupés à entamer les démarches pour traiter nos problèmes d’infiltration dans nos sous-sols et pour Annick, à passer plusieurs entretiens d’embauche, et repartir de Suisse avec un contrat de travail au 1er septembre! Nous sommes du coup super contents d’avoir profité au maximum de ce temps et de pouvoir repartir découvrir la Scandinavie l’esprit plus léger.
Alors oui, nous savons que nous aurons moins de temps que prévu dans le Nord et que nous ne pourrons pas y passer autant de temps qu’espéré, mais voilà, finalement, cette pause imposée était un mal pour un bien et nous repartons boosté pour profiter à fond de ces dernières semaines de voyage.
Le papa de Michael nous amène donc à la gare de Bâle, ce qui nous permet de nous éviter pas mal de changements de train vu toutes les affaires que nous avons avec nous (eh oui, car on reprend avec nous nos affaires d’hiver que nous avions fait envoyer il y a quelques mois en Suisse). Nous repartons donc avec un train de nuit qui nous emmène à Hanovre, où nous devons changer pour prendre un autre train qui nous emmène à Bremerhaven, le port où Rhino est arrivé. Le train part avec quasiment 3 heures de retard, mais peu importe, nous partons, et c’est l’essentiel!
Nous arrivons volontairement avec un jour d’avance à Bremerhaven, histoire pour nous de poser nos valises à un hôtel, avant de partir à la découverte de cette jolie ville. Nous profitons de visiter le musée du climat, qui nous avait été vivement conseillé et qui nous a permis de passer un très bon moment en famille. Nous reprenons vite nos habitudes de voyageurs et nous sommes tous heureux d’être à nouveau en route.
Le lendemain, Annick part faire les démarches au port pour récupérer Rhino. Tout se passe relativement vite et bien. Rapidement, elle retrouve Rhino, et constate avec soulagement que personne n’est rentré dedans, ouf! L’extérieur est lui aussi tel que nous l’avions laissé, rien à signaler. Sauf que au moment de démarrer, le témoin du frein à main ne s’éteint pas. Annick en parle avec la personne du port, qui teste également ce problème. Il la rassure en lui disant que ça doit être un problème de témoin, et comme le bip usuel d’alerte ne se déclanche pas, Annick se met en route pour aller en priorité faire le plein d’essence, vu que nous devons toujours envoyer les véhicules avec un réservoir quasiment vide. Le prix du plein nous rappelle vite que le prix de l’essence est bien différent sur notre continent…. Ensuite, elle repart en ville pour aller récupérer le reste de la troupe qui l’attend avec impatience. Nous sommes tellement heureux d’être à nouveau tous ensemble et de pouvoir retrouver notre Rhino. Nous passons cette première journée sur le parking d’un centre de jardinage afin d’acheter des nouvelles bonbonnes de gaz, de remplacer les pans de bois par nos vitres, refaire le plein d’eau et de ranger à nouveau nos affaires à l’intérieur, en mettant en cale pas mal de nos affaires d’été pour les remplacer par des affaires plus appropriées pour affronter les temps froids du Nord.
Notre premier arrêt sera Hambourg, où nous avions pris rendez-vous le lendemain pour faire un service à Rhino, et faire des choses que nous n’avions pas voulues faire sur le continent américain, en préférant retourner dans un garage en Allemagne que nous connaissions. En route, Mika constate que le réservoir d’essence descend super rapidement, plus vite que normalement. Arrivés devant le garage, après plus d’une heure et demi de route, nous constatons que sous Rhino, des câbles pendent…. En effet, une petite fouine s’est amourachée de Rhino et lui a dévoré quelques câbles! Bien évidemment, Annick n’avait pas pensé au port à vérifier sous Rhino que tout était en ordre. Décidément, nous n’avons pas eu de chance avec notre shipping entre retard et fouine! Le temps que Rhino se fasse dorloter au garage, nous, nous en profitons pour redécouvrir Hambourg en trottinettes. Le lendemain à midi, hop hop hop, on peut cette fois-ci se remettre vraiment en route, pour notre plus grand bonheur.
Nous mettons donc le cap sur le Danemark, et plus spécifiquement Copenhague, que nous n’avions pas pu visiter à l’aller vu les restrictions sanitaires de l’époque. Nous passons donc la frontière danoise tout droit, sans devoir justifier cette fois-ci de vaccin, de test PCR ni de sortie du territoire dans les 48 heures. Cela nous fait bizarre de revoir les tentes d’inspection que nous avions dû traverser, en mars l’année dernière, la boule au ventre et bien fatigués par 17 heures de route, et que cette fois-ci, nous passons tout droit, comme si de rien n’était. Après une année de passage de frontière parfois chaotiques, les loulous ont de la peine à comprendre pourquoi on peut passer une frontière si facilement, mais nous, les parents, nous sommes bien évidemment ravis et détendus par ces nouveaux passages de frontière si faciles.
Nous voilà donc repartis pour de nouvelles aventures et nous nous réjouissons de poursuivre notre route pour ces deux derniers mois et de finir comme il se doit notre voyage par de nouvelles découvertes!
The Woods around the world 