Nous voguons vers l’Islande, avec un stop au milieu, soit aux îles Féroé. Comme les îles appartiennent au Danemark, les mêmes règles sanitaires sont appliquées que sur le continent et nous n’avons dès lors pas le droit de les visiter pour l’instant. Lorsque nous nous réveillons le 3ème jour, avec les îles Féroé devant nos yeux, nous savons que nous devrons rester à l’intérieur du bateau. Le ferry s’y arrête quasiment 7 heures, ce qui nous aurait laissé suffisamment de temps usuellement pour descendre et visiter la capitale. Nous prendrons donc notre petit déjeuner et notre repas de midi face à la capitale, en l’observant de loin.
En début d’après-midi, le ferry repart. Nous montons sur le pont pour observer le décor. Et nous ne serons pas déçus. Nous n’allons pas seulement repartir par où nous sommes arrivés le matin mais nous allons passer à travers les îles avec le ferry. Le décor y est splendide d’autant plus que les îles sont fraîchement enneigées. Nous avons le souffle coupé par tant de beauté. La traversée pour rejoindre la mer durera deux bonnes heures, où nous ne nous lasserons pas de voir ces paysages incroyables. Nous avons dû prendre une bonne centaine de photos tellement nous nous sommes emballés… Oups, il va falloir trier tout ça !
Les îles Féroés sont réputées pour leur massacre annuel de dauphins, vieille tradition ancestrale mais ô combien choquante pour nous. Nous ne voulions dès lors pas forcément nous y arrêter. Mais avec ce que nous avons vu, si la situation sanitaire nous le permet, il y a de très forte chance pour que nous débarquions sur le chemin du retour sur les îles afin d’y passer quelques semaines avant de reprendre un autre ferry pour le Danemark.
Mais voilà, ceci n’est qu’un projet qui ne dépend malheureusement pas que de nous vu que tant que le tourisme y est interdit, nous n’avons aucune chance de mettre une roue de Rhino sur ces terres. L’avenir nous dira si nous pourrons explorer ou pas ces îles qui ont un potentiel fou. Le Danemark parle d’ouvrir ses frontières dès le 1er mai, on croise les doigts pour que ça se concrétise.












